À l’origine, on qualifiait de « lettré » celui qui étudiait les lettres, c’est-à-dire les livres. Par conséquent, l’illettré méconnaissait la littérature, et, par extension, n’était pas cultivé.
Avec le temps, ce sens s’est affaibli, et « illettré » désigne une personne qui a été scolarisée mais qui maîtrise insuffisamment les compétences de base pour être autonome dans les situations de la vie quotidienne, comme lire ses papiers, trouver un emploi, rédiger un courriel ou naviguer sur internet pour réussir sa quête d’informations culturelles.
Analphabète, en « an-alpha-bête ». On reconnaît bien les deux premières lettres grecques alpha et bêta donc un analphabète « ne sait ni alpha ni bêta », c’est-à-dire « ni A ni B » Et si l’on ignore les deux premières lettres de l’alphabet, alors foncièrement, on ne peut ni lire ni écrire… Ces individus n’ont jamais été scolarisés.
L’illettrisme, proche et distinct des situations d’alphabétisation mais aussi de Français Langue Étrangère (FLE), a été déclaré grande cause nationale en 2013.
Les problématiques liées à la PRÉVENTION et à la LUTTE contre L’ILLETTRISME sont souvent mal appréhendées, que ce soit en raison des personnes concernées et des acteurs associatifs, ou encore de la persistance des clichés !
Les bibliothèques « temples de l’écrit et du savoir » accueillent les publics éloignés de la lecture et de l’écriture. Elles participent à la transformation sociale qui ne se limite pas à la consommation culturelle !
Le livre peut devenir un compagnon de jeu et de désir. Il peut même mener l’individu à une lecture mielleuse ! Dès le berceau, mettons en contact l’enfant et le livre, favorisons les espaces de lecture libre dans les lieux d’accueil collectifs et acculturons-nous à l’usage du numérique, car son apparition renforce la nécessité de maîtriser les codes de la lecture et de l’écriture.
LIRE favorise l’évasion, la découverte, la compréhension du monde. C’est un terrain de jeu pour l’émancipation intellectuelle, et en outre, LIRE entretient le capital lecture !
Parlons, car la situation n’est pas irréversible, nous pouvons apprendre à tout âge et les bibliothèques sont ouvertes à tous et à toutes quel que soit leur niveau culturel !
