Il est recommandé d’adapter son écriture pour une meilleure lecture, mieux vaut respecter les COULEURS et les CONTRASTES. Éviter du JAUNE sur fond BLANC pour tout un chacun ou du ROUGE sur fond VERT pour les basses visions, les DALTONIENS…
À savoir : la valeur la plus haute donne le meilleur effet, plus le contraste est grand, plus la lecture est confortable (voir grille des contrastes acceptables en %). Utiliser une couleur foncée pour le texte sur un fond blanc ou clair, jamais une couleur claire sur fond noir.
Le contraste est important, des équipements et des surfaces différemment colorés aident, facilitent la réalisation d’activités quotidiennes et favorisent une meilleure perception de l’environnement (dimensions du local et des équipements). La visibilité d’un équipement ou la lisibilité d’une information dépend du contraste de couleurs et du contraste de luminance.
Concernant les structures de textes (telles que titres, listes et paragraphes) : elles doivent être codées de manière à être interprétées comme telles par les technologies d’assistance.
Accentuer les lettres, le lecteur d’écran restitue vocalement la page web, il ne pardonne pas la moindre faute ! Sans les accents, il prononcera « Hiline » pour « Hélène ». Les personnes aveugles n’ont pas de vue synoptique, elles lisent de lignes en lignes.
Éviter le Difficile À Lire et à Comprendre (DALC) ! Recommandations IFLA : les supports d’information doivent être compréhensibles par tous les usagers : écrire des phrases courtes et claires, éviter les mots étrangers, laisser des espaces entre les paragraphes, intégrer les illustrations sur la même page que le texte.
Éviter de juxtaposer les textes avec de grands écarts de mise en forme. Éviter les MAJUSCULES et l’italique.
Pour les textes décoratifs : aucune exigence de contraste pour le texte ou le texte sous forme d’image, qui fait partie d’un composant d’interface utilisateur inactif, qui est purement décoratif, invisible pour tous ou qui est une partie d’une image contenant un autre contenu significatif.
Pour les Logotypes : aucune exigence de contraste pour le texte faisant partie d’un logo ou d’un nom de marque.
Utiliser les abréviations suivantes : Me (Maître), Mgr (Monseigneur), Etc. (sans suspension) – Écrire les sigles en MAJUSCULE avec les accents.
Mettre des espaces plutôt que des points entre les chiffres, exemple 03 28 23 74 74 (plus audible) et NON 03.28.23.74.74 car le lecteur d’écran annonce tout ! Pour une image, carte, illustration à information importante, il faut effectuer une description succincte de l’image, ce qui permettra à la personne qui ne perçoit pas les images, de connaître l’information. Pour ce faire, il faut donc remplir la balise “alt” afin que l’alternative puisse transmettre une information équivalente. Si c’est oublié, la synthèse vocale lira l’image, l’illustration, la dimension, etc., information inutile pour la personne malvoyante. Pour une image décorative, laisser la balise alternative à vide, le lecteur d’écran ne lira pas l’image associée au texte et permettra aux personnes en situation de handicap un meilleur repérage spatial.
Les formulaires doivent être codés de manière à en faciliter la compréhension et l’utilisation, notamment par la prévention et l’aide à la correction des erreurs de saisie.
Hiérarchiser le texte et les titres de façon harmonieuse. 1 ou 2 enrichissements et écart entre deux niveaux de titres. (Un enrichissement = gras, souligné, capital, police corps haussé de 2pts…)
Penser également à proposer le multilingue pour les publics étrangers ou les personnes empêchées de lire.
Ne pas utiliser un fond sur lequel le texte est difficile à lire, comme des fonds trop illustrés.
Pour les tableaux de données complexes, ils doivent être structurés pour en faciliter la lecture et la compréhension en lecture non visuelle.
Enfin, les informations importantes doivent être faciles à repérer : écrire en gras, ou encadrer ce qui doit être vu, en évitant les doubles cadres.
