En raison de la crise COVID-19, les jeux paralympiques d’été de 2020 débuteront le mardi 24 août 2021 pour se terminer le dimanche 5 septembre 2021 à Tokyo.
C’est le Dr Ludwig Guttmann (1899-1980), neurochirurgien, qui est reconnu comme l’un des pères fondateurs du Mouvement paralympique. 22 disciplines figureront au programme des Jeux Paralympiques : athlétisme, aviron, badminton, basketball en fauteuil roulant, Boccia, canoë, cyclisme, escrime en fauteuil roulant, équitation, football à 5, Goalball, judo, natation, powerlifting, rugby en fauteuil roulant, tir à l’arc, tir sportif, tennis de table, taekwondo, tennis en fauteuil roulant, triathlon, volley-ball assis.
Ainsi ces jeux paralympiques permettent aux personnes en situation de handicap de se dépasser et de prouver qu’elles sont capables elles aussi de grandes performances. « L’une des raisons d’être du mouvement paralympique est de montrer que nous sommes les égaux des athlètes sans handicap », déclare un athlète qui a pour devise « L’esprit, le corps, l’âme » !
Les disciplines handisport permettent, sur le plan physique, un développement musculaire nécessaire à un bon équilibre, une augmentation sensible de sa capacité d’autonomie et une amélioration des capacités cardiaques et pulmonaires. Elles font évoluer les mentalités et les perceptions sur les personnes handicapées, car elles ont pour avantage de valoriser les performances de l’athlète et non son handicap. Elles ont pour effet de réduire la marginalisation et la discrimination et permettent surtout de voir son corps d’une façon différente.À savoir que les athlètes présentant un handicap mental ou psychique avec une altération significative du fonctionnement intellectuel, indiquée par un Q.I inférieur à 75 reconnu avant les 18 ans du sportif ainsi que les athlètes sourds ou malentendants ne participent pas aux Jeux Paralympiques.
Image : drapeau des jeux paralympiques, Wikipédia
