CALYPSO, l'interface unique pour vos recherches documentaires

La boulimie, trouble psychique

La boulimie, trouble psychique

La boulimie nerveuse fait partie des troubles alimentaires ou des Troubles du Comportement Alimentaire, tout comme l’anorexie mentale et l’hyperphagie. Elle désigne une surconsommation alimentaire rapide et incontrôlable de quantités de nourriture dans un temps limité, pratiquée souvent en cachette et vécue dans l’angoisse. Elle s’accompagne quasiment systématiquement de comportements compensatoires dans le but d’éviter la prise de poids comme des vomissement provoqués, jeûne avant la crise, exercices physiques intenses, prise de médicaments tels que des laxatifs ou des diurétiques, un risque suicidaire élevé, des problèmes cardiaques graves…

Les facteurs de risques sont l’abus d’alcool et de drogue, d’amphétamines et de tranquillisants, l’hérédité, des facteurs environnementaux (angoisses, dépression). Elle induit la mise en place de subterfuges pour cacher son trouble à l’entourage. Aussi, pensez à la boulimie, si vous êtes en présence d’une personne qui :

– se rend souvent aux toilettes après avoir ingéré de la nourriture ;

– se trouve toujours trop grosse ;

– est irritable, anxieuse ;

– adopte des comportements inhabituels, comme se mettre à voler, à boire, à se droguer ;

– cache de la nourriture un peu partout chez elle ;

– présente des gonflements au niveau du visage (autour du cou, au niveau des glandes parotides et salivaires).

Une prise en charge multidisciplinaire (médicale, psychologique) permet alors de soigner ce trouble alimentaire. Cette maladie touche 90% de femmes et 10% d’hommes ; l’âge moyen se situe entre 18 et 20 ans. La personne boulimique passe souvent inaperçue, car elle est normo-pondérée.

Attention : tout comme pour l’anorexie, nous ne pensons pas qu’il soit approprié d’attribuer le terme de « boulimie » aux comportements de surconsommation alimentaire des personnes ayant une déficience intellectuelle sévère. En effet, les personnes handicapées mentales ne présentent pas les comportements de compensation qui sont propres aux patients boulimiques.

Image : https://pixabay.com/fr/illustrations/t%C3%AAte-cerveau-la-nutrition-esprit-2546049/